6 minutes avec Joëlle Bertossa, candidate socialiste au Conseil municipal de la Ville de Genève
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Le Parti socialiste mise sur un ticket féminin pour le conseil administratif de la Ville de Genève. L'une d'elle, Joëlle Bertossa, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30.
Vous estimez que grâce à la majorité de Gauche, Genève a poursuivi sa mue vers une société plus juste et résiliente. Est-ce vraiment une Genève plus juste quand la précarité augmente, quand il devient impossible de se loger ou quasiment impossible de faire garder son enfant en bas âge? Alors effectivement les Genevois sont résilients…
"Disons que les efforts sont encore très grands. On a réussi heureusement à augmenter le nombre de places de crèche, on en a créé 100 durant la dernière législature. Ce n'est pas suffisant, je crois qu'il en manque à peu près 1000. Donc oui, nous allons continuer à agir de ce côté-là. Et puis c'est vrai que la précarité augmente. D'ailleurs, c'est un souci pour nous quotidiens de comment faire pour aider la population. C'est un beau constat, mais il laisse la majorité de gauche au conseil administratif. Oui, mais il faut savoir pourquoi. C'est aussi des politiques fédérales d'augmentation des primes maladie, d'augmentation des loyers que malheureusement nous ne contrôlons pas. On peut augmenter le nombre de logements que la Ville peut acquérir, avec la Fondation Genevoise pour le Logement Social. On peut aussi pousser les régies privées à faire des logements abordables. On peut transformer les locaux commerciaux vides depuis des années en logements également".
Vous souhaitez que Genève soit une ville plus solidaire, inclusive et durable. Concrètement, très concrètement, Joël Berthosa, ça veut dire quoi?
"Ma priorité, ce sont les familles! Je suis mère de famille, j'ai deux adolescentes à la maison. On peut, par exemple, faire plus de lieux pour la jeunesse. On peut aider les familles avec des chèques famille qui aident tout un chacun à inscrire ses enfants, que ce soit dans des cours de culture ou de sport. On fait déjà les allocations de rentrée qui aident passablement les familles. On peut continuer à rendre cette ville plus résiliente au niveau de l'aménagement. Il faudrait identifier dans chaque quartier, par exemple, une rue ou un lieu qu'on pourrait redonner aux habitants pour qu'ils se l'approprient. Moi, je suis très attachée à la collaboration qu'on peut avoir avec les habitants et les associations de quartier".
Autre proposition, pour la culture et le sport: Viser un subventionnement équitable des différentes entités et institutions. Le budget du Grand Théâtre est de 63 millions de francs, par année. Les associations sportives peuvent donc se frotter les mains. Vous allez leur offrir 63 millions!
"Non, alors déjà, il y a le canton, heureusement, qui rentre dans le financement du Grand Théâtre, qui va nous soulager un peu de cette énorme manne financière. En ville, il y a effectivement une disproportion des moyens entre culture et sport. Mais nous avons augmenté les budgets, pour le sport, sous l'impulsion de la magistrate Marie Barbey-Chappuis et on a un peu augmenté les subventions. Il n'y a pas vraiment de demande des associations sportives pour davantage d'argent. Étonnamment, parce que j'étais commissaire au sport, j'étais même présidente de la commission et je l'ai souvent demandé. Ce que les associations sportives demandent surtout, c'est du soutien pour leurs bénévoles. Parce qu'en fait, c'est devenu de plus en plus compliqué au niveau administratif de gérer une association sportive. Donc, ce n'est pas forcément au niveau des sous. Ils ont besoin d'espaces. On a voté 27 millions pour la rénovation des infrastructures sportives. C'est surtout ça dont les associations sportives ont besoin. Après, dans le domaine culturel, là, il y a des disparités. Moi, je me suis toujours engagée à essayer, et on l'a fait d'ailleurs ces dernières années, de remonter un peu ce qui est donné par exemple aux arts visuels, qui sont quand même le parent pauvre de la culture. On en p
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