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S1E240: Les raisons de la remontée des taux obligataires à long terme
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Il faut comprendre que l'évolution des taux obligataires à long terme dépendent davantage de l'offre et la demande que des politiques monétaires des banques centrales, explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret.
«On a une situation qui se rétablit un petit peu dans les obligations, c'est-à-dire que la courbe des taux d'intérêt est maintenant rendue positive. Cela veut dire que les obligations à court terme ont des taux plus faible que celles dont l'échéance est à long terme, tant au Canada qu'aux États-Unis», explique-t-il.
Revenant aussi sur l'année boursière aux États-Unis, il concède que l'indice se négocie à un ratio de près de 25 fois les bénéfices prévus des 12 prochains mois. Toutefois, en excluant les sept magnifiques de l'équation, les ratios sont très raisonnables.
«Si on opte pour l'indice S&P 500 équipondéré, le ratio cours/bénéfices passe de 24,9 à 18,9 fois», précise-t-il. Encore là, on peut exclure les géants des technologies de l'équation et on se rend compte que le reste de l'indice n'est pas très loin de sa tendance historique de 17-18 fois les bénéfices.
Revenant sur les marchés obligataires, il explique que la récente remontée des taux d'intérêt sur les obligations à échéance de 10 ans et plus signifie que les acheteurs de ces produits, pour la plupart des investisseurs institutionnels, exigent de meilleurs rendements avant de les ajouter à leurs portefeuilles.
«Il y a certains investisseurs qui sont un peu incrédules. Ils nous demandent pourquoi les banques centrales baissent les taux d'intérêt depuis un an déjà et que les taux d'intérêt à long terme montent. Ces derniers sont plus influencés par l'appétit des investisseurs pour ces produits», explique-t-il.
Selon Vincent Fournier, la remontée est attribuable à des craintes de poussées inflationnistes et par l'augmentation de la dette des gouvernements.
La Bourse est-elle rendue trop chère?
Après deux excellentes années à la Bourse américaine qui ont vu l'indice S&P 500 augmenter de plus de 50%, quelques investisseurs pourraient avoir l'impression que les actions se négocient à des prix trop élevés.
«Si on regarde dans les 100 dernières années, c'est arrivé 28 fois sur 100 que le S&P 500 génère un rendement annuel de plus de 20%. Si on regarde ces 28 années, elles ont été suivies d'années négatives seulement 32% du temps», dit-il.
Il précise que lorsque les années suivant une augmentation du S&P 500 de 20% ou plus ont été positives, le rendement moyen de l'indice a été de 10,9%, tout juste au-dessus de son rendement annuel moyen des 100 dernières années, qui est de 10,3%.
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Il faut comprendre que l'évolution des taux obligataires à long terme dépendent davantage de l'offre et la demande que des politiques monétaires des banques centrales, explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret.
«On a une situation qui se rétablit un petit peu dans les obligations, c'est-à-dire que la courbe des taux d'intérêt est maintenant rendue positive. Cela veut dire que les obligations à court terme ont des taux plus faible que celles dont l'échéance est à long terme, tant au Canada qu'aux États-Unis», explique-t-il.
Revenant aussi sur l'année boursière aux États-Unis, il concède que l'indice se négocie à un ratio de près de 25 fois les bénéfices prévus des 12 prochains mois. Toutefois, en excluant les sept magnifiques de l'équation, les ratios sont très raisonnables.
«Si on opte pour l'indice S&P 500 équipondéré, le ratio cours/bénéfices passe de 24,9 à 18,9 fois», précise-t-il. Encore là, on peut exclure les géants des technologies de l'équation et on se rend compte que le reste de l'indice n'est pas très loin de sa tendance historique de 17-18 fois les bénéfices.
Revenant sur les marchés obligataires, il explique que la récente remontée des taux d'intérêt sur les obligations à échéance de 10 ans et plus signifie que les acheteurs de ces produits, pour la plupart des investisseurs institutionnels, exigent de meilleurs rendements avant de les ajouter à leurs portefeuilles.
«Il y a certains investisseurs qui sont un peu incrédules. Ils nous demandent pourquoi les banques centrales baissent les taux d'intérêt depuis un an déjà et que les taux d'intérêt à long terme montent. Ces derniers sont plus influencés par l'appétit des investisseurs pour ces produits», explique-t-il.
Selon Vincent Fournier, la remontée est attribuable à des craintes de poussées inflationnistes et par l'augmentation de la dette des gouvernements.
La Bourse est-elle rendue trop chère?
Après deux excellentes années à la Bourse américaine qui ont vu l'indice S&P 500 augmenter de plus de 50%, quelques investisseurs pourraient avoir l'impression que les actions se négocient à des prix trop élevés.
«Si on regarde dans les 100 dernières années, c'est arrivé 28 fois sur 100 que le S&P 500 génère un rendement annuel de plus de 20%. Si on regarde ces 28 années, elles ont été suivies d'années négatives seulement 32% du temps», dit-il.
Il précise que lorsque les années suivant une augmentation du S&P 500 de 20% ou plus ont été positives, le rendement moyen de l'indice a été de 10,9%, tout juste au-dessus de son rendement annuel moyen des 100 dernières années, qui est de 10,3%.
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