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JO 2024: les athlètes africains «se sentent très bien, et nous avons de très grandes ambitions»

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Moustapha Berraf est le président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa) depuis 2018, mais également membre du Comité international olympique (CIO). À 100 jours des Jeux olympiques, il est actuellement au Nigeria pour une réunion du comité exécutif de son organisation. Au micro de Kaourou Magassa, il revient sur les préparatifs des Jeux olympiques pour les athlètes africains.

RFI : À 100 jours des Jeux, dans quel état d'esprit sont les athlètes africains avec qui vous êtes en contact ?

Moustapha Berraf : Les Jeux olympiques sont une étape très importante pour l'athlète, extrêmement importante, et je crois que beaucoup d'athlètes africains sont conscients de cela et essayent de tout mettre en œuvre avec tous les moyens adéquats aujourd’hui pour réussir à se qualifier aux Jeux olympiques. C'est vraiment un grand défi.

De nombreux athlètes africains francophones s'entraînent en France et en Europe. Cette situation n'illustre-t-elle pas encore une fois le manque d'infrastructures sur le continent ?

Il y a un manque de moyens matériels au sein du continent parce que beaucoup de pays du continent ont d'autres priorités. Vous savez qu'il y a des problèmes énormes de santé publique, qu'il y a des problèmes énormes de travail. Et le sport n'est pas une des priorités, sauf quand il y a des médailles. Donc nous avons lancé un programme depuis longtemps qui s'appelle « Olympafrica », en étroite collaboration avec le CIO. Nous avons cinquante centres où nous recueillons des jeunes, des enfants, qui allient leur formation à une préparation physique et une préparation technique à la hauteur. Donc, je pense que - comme vous dites, le fait qu'il n'y ait pas suffisamment d'infrastructures, que les conditions de préparation ne sont pas partout dans d'excellentes conditions -, certains athlètes vont vers l'Europe.

Au moment où on se parle, quel bilan peut-on faire de la préparation des athlètes africains ?

Les athlètes concernés par les Jeux olympiques sont dans des programmes que nous avons initiés au niveau de l’Acnoa et pour les potentiels médaillables. Il y a un travail qui est en train de se faire qui permet aux athlètes qui en ont les potentiels de bénéficier de bourses pour pouvoir se préparer convenablement, surtout avec l'apport du programme de Solidarité olympique du CIO, qui n'a lésiné sur aucun moyen pour permettre à nos athlètes d'obtenir des médailles.

Aux dernières olympiades, l'Afrique a obtenu dans sa globalité 37 médailles dont 11 en or. Quels sont les objectifs fixés pour cette année ? La grande majorité des médailles africaines sont en athlétisme. D'autres disciplines peuvent-elles pourvoir le continent en médailles ? Doit-on s'attendre à des surprises ?

Nous pensons réussir au cours des jeux de Paris un résultat qui sera supérieur de 15% par rapport aux anciens résultats que nous avons obtenus jusque-là. L'athlétisme, effectivement, est l'un des grands pourvoyeurs de médailles. Mais nous voyons une grande amélioration concernant le taekwondo, concernant certaines disciplines de sport de combat, la boxe, etc. Je pense qu'il y aura quand même des résultats peut-être inattendus. Nos athlètes se sentent très bien et nous avons dans nos perspectives de très grandes ambitions.

La semaine dernière, les handballeuses camerounaises n'ont pas pu participer à un tournoi de qualification en Hongrie, faute de visa. Avez-vous pris des mesures pour garantir une participation de toutes les personnes qualifiées pour ces Jeux ?

Effectivement, j'ai appris cela et nous en avons vraiment été grandement offusqués. D'ailleurs, j'ai appelé ce matin même mon ami le président du Comité olympique national français pour voir avec lui quelles pourraient être les difficultés à rencontrer pour les athlètes africains qui vont participer aux Jeux olympiques. Je pense que, comme vous le savez, nous avons un accord de coopération et d'échange avec le Comité national olympique français qui nous gratifie de toute sa bonne volonté et de toute sa disponibilité.

Mais pouvons-nous être sûrs que les différents athlètes africains seront présents aux jeux de Paris ? Je pense notamment aux pays comme le Mali, le Burkina Faso ou le Niger, où il y a des difficultés au niveau des ambassades pour avoir des visas, par exemple.

Soyez certain que nous prenons à bras le corps cette question et que nos interlocuteurs en France sont très conscients de la situation. Les athlètes du Mali, du Niger et du Burkina Faso seront présents aux Jeux olympiques de Paris. Les Jeux sont apolitiques et nous ferons en sorte à ce que cela reste apolitique. Honnêtement, je crois que la question des visas, la question de la participation a été réglée. Je peux vous dire que depuis moins d'une année, je me suis permis d'adresser une correspondance à son Excellence Monsieur le président de la République et nous avons vu une évolution très positive depuis. Donc, Monsieur Macron, je suis sûr, n'acceptera aucun dépassement et n'acceptera aucune tendance à faire preuve de discrimination ou de racisme de la part de qui que ce soit.

À lire aussiJO 2024: la flamme olympique, allumée en Grèce, commence son voyage vers Paris

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RFI : À 100 jours des Jeux, dans quel état d'esprit sont les athlètes africains avec qui vous êtes en contact ?

Moustapha Berraf : Les Jeux olympiques sont une étape très importante pour l'athlète, extrêmement importante, et je crois que beaucoup d'athlètes africains sont conscients de cela et essayent de tout mettre en œuvre avec tous les moyens adéquats aujourd’hui pour réussir à se qualifier aux Jeux olympiques. C'est vraiment un grand défi.

De nombreux athlètes africains francophones s'entraînent en France et en Europe. Cette situation n'illustre-t-elle pas encore une fois le manque d'infrastructures sur le continent ?

Il y a un manque de moyens matériels au sein du continent parce que beaucoup de pays du continent ont d'autres priorités. Vous savez qu'il y a des problèmes énormes de santé publique, qu'il y a des problèmes énormes de travail. Et le sport n'est pas une des priorités, sauf quand il y a des médailles. Donc nous avons lancé un programme depuis longtemps qui s'appelle « Olympafrica », en étroite collaboration avec le CIO. Nous avons cinquante centres où nous recueillons des jeunes, des enfants, qui allient leur formation à une préparation physique et une préparation technique à la hauteur. Donc, je pense que - comme vous dites, le fait qu'il n'y ait pas suffisamment d'infrastructures, que les conditions de préparation ne sont pas partout dans d'excellentes conditions -, certains athlètes vont vers l'Europe.

Au moment où on se parle, quel bilan peut-on faire de la préparation des athlètes africains ?

Les athlètes concernés par les Jeux olympiques sont dans des programmes que nous avons initiés au niveau de l’Acnoa et pour les potentiels médaillables. Il y a un travail qui est en train de se faire qui permet aux athlètes qui en ont les potentiels de bénéficier de bourses pour pouvoir se préparer convenablement, surtout avec l'apport du programme de Solidarité olympique du CIO, qui n'a lésiné sur aucun moyen pour permettre à nos athlètes d'obtenir des médailles.

Aux dernières olympiades, l'Afrique a obtenu dans sa globalité 37 médailles dont 11 en or. Quels sont les objectifs fixés pour cette année ? La grande majorité des médailles africaines sont en athlétisme. D'autres disciplines peuvent-elles pourvoir le continent en médailles ? Doit-on s'attendre à des surprises ?

Nous pensons réussir au cours des jeux de Paris un résultat qui sera supérieur de 15% par rapport aux anciens résultats que nous avons obtenus jusque-là. L'athlétisme, effectivement, est l'un des grands pourvoyeurs de médailles. Mais nous voyons une grande amélioration concernant le taekwondo, concernant certaines disciplines de sport de combat, la boxe, etc. Je pense qu'il y aura quand même des résultats peut-être inattendus. Nos athlètes se sentent très bien et nous avons dans nos perspectives de très grandes ambitions.

La semaine dernière, les handballeuses camerounaises n'ont pas pu participer à un tournoi de qualification en Hongrie, faute de visa. Avez-vous pris des mesures pour garantir une participation de toutes les personnes qualifiées pour ces Jeux ?

Effectivement, j'ai appris cela et nous en avons vraiment été grandement offusqués. D'ailleurs, j'ai appelé ce matin même mon ami le président du Comité olympique national français pour voir avec lui quelles pourraient être les difficultés à rencontrer pour les athlètes africains qui vont participer aux Jeux olympiques. Je pense que, comme vous le savez, nous avons un accord de coopération et d'échange avec le Comité national olympique français qui nous gratifie de toute sa bonne volonté et de toute sa disponibilité.

Mais pouvons-nous être sûrs que les différents athlètes africains seront présents aux jeux de Paris ? Je pense notamment aux pays comme le Mali, le Burkina Faso ou le Niger, où il y a des difficultés au niveau des ambassades pour avoir des visas, par exemple.

Soyez certain que nous prenons à bras le corps cette question et que nos interlocuteurs en France sont très conscients de la situation. Les athlètes du Mali, du Niger et du Burkina Faso seront présents aux Jeux olympiques de Paris. Les Jeux sont apolitiques et nous ferons en sorte à ce que cela reste apolitique. Honnêtement, je crois que la question des visas, la question de la participation a été réglée. Je peux vous dire que depuis moins d'une année, je me suis permis d'adresser une correspondance à son Excellence Monsieur le président de la République et nous avons vu une évolution très positive depuis. Donc, Monsieur Macron, je suis sûr, n'acceptera aucun dépassement et n'acceptera aucune tendance à faire preuve de discrimination ou de racisme de la part de qui que ce soit.

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