Работайте офлайн с приложением Player FM !
Chemnitz, capitale européenne de la culture: un regard vers l’avenir
Manage episode 463145766 series 3250144
Chemnitz en Saxe dans l'Est de l'Allemagne est depuis quelques jours capitale européenne de la culture pour 2025. La ville a organisé pour les douze prochains mois un programme ambitieux de manifestations avec les communes de la région pour faire mieux connaître une partie de l'Allemagne peu connue et dont la réputation n'est pas la meilleure.
« Chemnitz, capitale européenne de la culture 2025, est lancée ». Sur la scène, devant l’énorme tête de Karl Marx qui a donné son nom à la ville sous la RDA communiste, le président Steinmeier donnait il y a une semaine le coup d’envoi d’une année de festivités avec 225 projets et 1 000 événements à Chemnitz et dans les 38 communes de la région.
Ce titre de capitale européenne de la culture pour Chemnitz, décroché en 2020, n’allait pas de soi, comme se le rappelle Martin Bauch : « C'était une grande surprise. À côté des autres grandes villes qui ont candidaté, on ne s'est pas attendu à ça. Ça peut vraiment donner un coup de pouce pour que l'on puisse être plus fier de notre ville ».
Il est vrai que Chemnitz n’était pas favorite. La ville au riche passé industriel, autrefois baptisée le « Manchester saxon », vit aujourd’hui dans l’ombre de ses voisines, Dresde et Leipzig. Détruite à 80% durant la guerre, le régime est-allemand y a construit une ville nouvelle, avec des tours et des barres peu glamours, rebaptisée Karl-Marx-Stadt.
À lire aussiAllemagne: Chemnitz, capitale européenne de la culture 2025, veut changer d'image
Une ville anti-migrants
Chemnitz avait été le théâtre d’une chasse aux migrants en 2018 dont l’écho médiatique négatif avait été mondial. Khaldun Al Saadi participe au projet de centre de documentation sur les crimes du groupe néo-nazi NSU qui doit ouvrir en mai à Chemnitz : « La ville a montré qu’elle est prête à se confronter à l’extrémisme de droite. Cela nous donne du courage, car il y a aussi ici des personnes qui voient ça différemment ».
À écouter aussiA Chemnitz, l’extrême droite maintient la tension
L’extrême-droite rejette ce projet
Dans un discours de l’extrême-droite qui manifestait le week-end dernier, elles réclament : « Ce sont des projets soutenus avec 100 millions d’euros. C’est de l’argent dont on nous prive. C’est une honte ».
35 ans après la réunification, Chemnitz veut se donner une nouvelle image, se faire mieux connaître et reconnaître, redonner confiance à une population qui a subi des transformations difficiles depuis la chute du mur. Le week-end dernier, l’heure était à la fête : « Nous sommes heureux d’être capitale européenne de la culture. C’est un bel événement. C’est sympa que Chemnitz donne une image positive au lieu d’infos négatives ».
À écouter aussiExtrême droite, récession : les grandes peurs allemandes
60 эпизодов
Manage episode 463145766 series 3250144
Chemnitz en Saxe dans l'Est de l'Allemagne est depuis quelques jours capitale européenne de la culture pour 2025. La ville a organisé pour les douze prochains mois un programme ambitieux de manifestations avec les communes de la région pour faire mieux connaître une partie de l'Allemagne peu connue et dont la réputation n'est pas la meilleure.
« Chemnitz, capitale européenne de la culture 2025, est lancée ». Sur la scène, devant l’énorme tête de Karl Marx qui a donné son nom à la ville sous la RDA communiste, le président Steinmeier donnait il y a une semaine le coup d’envoi d’une année de festivités avec 225 projets et 1 000 événements à Chemnitz et dans les 38 communes de la région.
Ce titre de capitale européenne de la culture pour Chemnitz, décroché en 2020, n’allait pas de soi, comme se le rappelle Martin Bauch : « C'était une grande surprise. À côté des autres grandes villes qui ont candidaté, on ne s'est pas attendu à ça. Ça peut vraiment donner un coup de pouce pour que l'on puisse être plus fier de notre ville ».
Il est vrai que Chemnitz n’était pas favorite. La ville au riche passé industriel, autrefois baptisée le « Manchester saxon », vit aujourd’hui dans l’ombre de ses voisines, Dresde et Leipzig. Détruite à 80% durant la guerre, le régime est-allemand y a construit une ville nouvelle, avec des tours et des barres peu glamours, rebaptisée Karl-Marx-Stadt.
À lire aussiAllemagne: Chemnitz, capitale européenne de la culture 2025, veut changer d'image
Une ville anti-migrants
Chemnitz avait été le théâtre d’une chasse aux migrants en 2018 dont l’écho médiatique négatif avait été mondial. Khaldun Al Saadi participe au projet de centre de documentation sur les crimes du groupe néo-nazi NSU qui doit ouvrir en mai à Chemnitz : « La ville a montré qu’elle est prête à se confronter à l’extrémisme de droite. Cela nous donne du courage, car il y a aussi ici des personnes qui voient ça différemment ».
À écouter aussiA Chemnitz, l’extrême droite maintient la tension
L’extrême-droite rejette ce projet
Dans un discours de l’extrême-droite qui manifestait le week-end dernier, elles réclament : « Ce sont des projets soutenus avec 100 millions d’euros. C’est de l’argent dont on nous prive. C’est une honte ».
35 ans après la réunification, Chemnitz veut se donner une nouvelle image, se faire mieux connaître et reconnaître, redonner confiance à une population qui a subi des transformations difficiles depuis la chute du mur. Le week-end dernier, l’heure était à la fête : « Nous sommes heureux d’être capitale européenne de la culture. C’est un bel événement. C’est sympa que Chemnitz donne une image positive au lieu d’infos négatives ».
À écouter aussiExtrême droite, récession : les grandes peurs allemandes
60 эпизодов
Все серии
×Добро пожаловать в Player FM!
Player FM сканирует Интернет в поисках высококачественных подкастов, чтобы вы могли наслаждаться ими прямо сейчас. Это лучшее приложение для подкастов, которое работает на Android, iPhone и веб-странице. Зарегистрируйтесь, чтобы синхронизировать подписки на разных устройствах.