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Basket: la NBA, un rêve américain pas si inaccessible pour les supporters français

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C'est l'un des événements sportifs de ce début d'année en France et en Europe. La plus grande ligue de basket a délocalisé deux rencontres régulières à Paris. Pour assister à l'un des deux matchs, les 16 000 spectateurs de l'Accor Arena ont dû casser leur tirelire : environ 350 euros la place en moyenne. Un prix inaccessible pour la plupart des passionnés de basket américain, qui sont en revanche de plus en plus connectés aux contenus proposés par la National basket-ball association (NBA).

Chaque jeudi soir, après l'entraînement, les joueurs d'un petit club de basket-ball de l'est parisien se retrouvent autour d'un verre. Cette semaine, le planning n'a pas changé : ils n'assisteront pas à la rencontre des San Antonio Spurs contre les Indiana Pacers, une des deux affiches de saison régulière de NBA exceptionnellement délocalisées en France. Tous confient avoir espéré une offre plus accessible. « Ils auraient au moins pu faire quelque chose pour les licenciés de la fédération de basket », regrette l'un d'entre eux.

Ces deux matchs de NBA offrent aux spectateurs européens des horaires plus confortables pour suivre ces rencontres. Car c'est aussi le décalage horaire qui rend les matchs de basket-ball américain plus difficiles à suivre. « Quand tu es au chômage, c'est facile, parce que tu peux mater le match le lendemain matin. Mais évidemment, quand tu travailles de 9 heures jusqu'à 18h30, c'est compliqué de regarder les matchs. Mais si tu es un vrai passionné, tu peux mater un match par semaine, en général. Moi, c'est mon rythme. J'ai oublié qu'il y a aussi le dimanche soir, c'est un match qui commence à 20h30. Donc là, c'est abordable pour nous, on peut regarder. Tu peux aussi suivre sur Instagram, tu peux voir tous les résumés, les meilleures actions d'un match… », détaille Fabien, grand passionné de basket américain.

Délocaliser ne suffira pas pour conquérir un nouveau public. Adam Silver, patron de la NBA, l'a bien compris : « Je pense que la NBA en Europe se développera en grande partie par le biais de diverses formes de médias. Nous parlons de délocaliser plus de matchs en Europe, mais ce n'est pas extensible. Ce n'est rien par rapport à notre public mondial : deux milliards de personnes sur la planète consomment la NBA d'une manière ou d'une autre au cours d'une année. »

Selon lui, les réseaux sociaux permettent de cultiver l'intérêt pour les matchs. Contrairement à la plupart des ligues de football, qui verrouillent les contenus, la ligue nord-américaine adopte une stratégie inverse. « Les technologies de diffusion en continu nous permettent de personnaliser les flux, consommateur par consommateur, fan par fan. Si je veux regarder les matchs des Spurs et Wembanyama et voir tout ce qu'il fait pendant ce match, c'est possible », détaille le dirigeant américain.

George Eddy aurait eu du mal à imaginer ça, il y a 40 ans, quand il est devenu la voix du basket en France, puis en Afrique sur la chaîne Canal+. « Quand on compare avec les premiers matchs que j'ai faits dans les années 1980, c'étaient des matchs qui étaient joués deux semaines auparavant et diffusés en différé. Maintenant, il y a des matchs tous les jours. C'est une prolifération, grâce à internet et à la communication moderne. La NBA en profite pleinement et la France aussi », se réjouit le journaliste sportif.

Illustration avec ce contrat faramineux que vient de signer la NBA avec Disney et Amazon : 76 milliards de dollars au total pour les droits télévisés aux États-Unis ces 11 prochaines années.

À lire aussiBasket: le Français Victor Wembanyama porte-étendard de la NBA à Paris

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Chaque jeudi soir, après l'entraînement, les joueurs d'un petit club de basket-ball de l'est parisien se retrouvent autour d'un verre. Cette semaine, le planning n'a pas changé : ils n'assisteront pas à la rencontre des San Antonio Spurs contre les Indiana Pacers, une des deux affiches de saison régulière de NBA exceptionnellement délocalisées en France. Tous confient avoir espéré une offre plus accessible. « Ils auraient au moins pu faire quelque chose pour les licenciés de la fédération de basket », regrette l'un d'entre eux.

Ces deux matchs de NBA offrent aux spectateurs européens des horaires plus confortables pour suivre ces rencontres. Car c'est aussi le décalage horaire qui rend les matchs de basket-ball américain plus difficiles à suivre. « Quand tu es au chômage, c'est facile, parce que tu peux mater le match le lendemain matin. Mais évidemment, quand tu travailles de 9 heures jusqu'à 18h30, c'est compliqué de regarder les matchs. Mais si tu es un vrai passionné, tu peux mater un match par semaine, en général. Moi, c'est mon rythme. J'ai oublié qu'il y a aussi le dimanche soir, c'est un match qui commence à 20h30. Donc là, c'est abordable pour nous, on peut regarder. Tu peux aussi suivre sur Instagram, tu peux voir tous les résumés, les meilleures actions d'un match… », détaille Fabien, grand passionné de basket américain.

Délocaliser ne suffira pas pour conquérir un nouveau public. Adam Silver, patron de la NBA, l'a bien compris : « Je pense que la NBA en Europe se développera en grande partie par le biais de diverses formes de médias. Nous parlons de délocaliser plus de matchs en Europe, mais ce n'est pas extensible. Ce n'est rien par rapport à notre public mondial : deux milliards de personnes sur la planète consomment la NBA d'une manière ou d'une autre au cours d'une année. »

Selon lui, les réseaux sociaux permettent de cultiver l'intérêt pour les matchs. Contrairement à la plupart des ligues de football, qui verrouillent les contenus, la ligue nord-américaine adopte une stratégie inverse. « Les technologies de diffusion en continu nous permettent de personnaliser les flux, consommateur par consommateur, fan par fan. Si je veux regarder les matchs des Spurs et Wembanyama et voir tout ce qu'il fait pendant ce match, c'est possible », détaille le dirigeant américain.

George Eddy aurait eu du mal à imaginer ça, il y a 40 ans, quand il est devenu la voix du basket en France, puis en Afrique sur la chaîne Canal+. « Quand on compare avec les premiers matchs que j'ai faits dans les années 1980, c'étaient des matchs qui étaient joués deux semaines auparavant et diffusés en différé. Maintenant, il y a des matchs tous les jours. C'est une prolifération, grâce à internet et à la communication moderne. La NBA en profite pleinement et la France aussi », se réjouit le journaliste sportif.

Illustration avec ce contrat faramineux que vient de signer la NBA avec Disney et Amazon : 76 milliards de dollars au total pour les droits télévisés aux États-Unis ces 11 prochaines années.

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